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Fiches techniques

Quel chauffage choisir pour une maison BBC ou passive ?

Le choix du type de chauffage dans le cadre d’un logement à basse consommation d’énergie revêt bien sûr une très grande importance. Puisque de choix découleront les consommations en énergie du logement. Il est d’autant plus important de faire un choix bien réfléchit qu’une solution de chauffage inadaptée peut ruiner toutes les économies d’énergies prévues. Dans un premier temps il faut prévoir le niveau d’isolation prévu pour la maison. Car en effet à partir de 35 kWh/m²/an on peut commencer à se passer de réseau de chauffage traditionnel et distribuer l’air chaud par la VMC double flux ce qui entraine des économies de construction non négligeables. Dans le cas contraire (consommation supérieure à 35 kWh/m²/an) il sera judicieux de s’orienter vers un plancher chauffant basse température.

Rappelons que la norme BBC Effinergie se situe à 50 kWh/m²/an et que la norme passive Passivhaus se situe à 15 kWh/m²/an. Mais bien sûr rien ne vous empêche de construire en visant les 30 kWh/m²/an afin d’économiser sur le réseau de chauffage en passant par la VMC double flux. Bien évidemment cela n’est pas possible si l’on envisage de passer par une VMC simple flux hygro A ou B, mais en même temps construire une maison basse consommation sans récupérer la chaleur sortante de la ventilation est à éviter.

Ci-dessous nous allons voir les différentes systèmes de chauffage par ordre d’intérêt.


1. La pompe à chaleur ou PAC

La pompe à chaleur est véritablement le moyen le plus efficace et le plus intéressant pour chauffer un logement à basse consommation d’énergie. Mais attention, car si elle est mise en place dans de mauvaises conditions la pompe à chaleur peut facilement devenir le pire moyen de chauffage. En effet pour être efficace, une pompe à chaleur doit être utilisée avec un écart de température entre l’eau froide et l’eau chaude le plus bas possible. C’est pour cela que la PAC ne prend tout son sens que dans le cas d’un bâtiment particulièrement bien isolé. C’est pour la même raison que le système de distribution de chaleur devra être forcément à basse température (35° max). Produire de l’eau à 70° avec une PAC n’a aucun sens d’un point de vue efficacité.

L’avantage de la pompe à chaleur est que l’on peut augmenter son efficacité (COP pour coefficient de performance) en l’associant à divers systèmes tels que les puits canadiens (de l’air que l’on fait passer dans le sol pour le réchauffer en hiver et le rafraichir en été), la géothermie (même principe que le puits canadien mais avec un caloporteur liquide à la place de l’air), ou en récupérant la chaleur de l’air sortant. De plus la PAC peut devenir un élément de confort supplémentaire en été puisque certaines pompe à chaleur dites réversibles peuvent rafraichir l’air en été.

Pour donner un prix indicatif, une maison de 160m² dans l’Est mosellan (Lorraine) en a pour 40 à 45 € par mois (tarifs 2009). Bien sûr ces chiffres sont très dépendants du niveau d’isolation du logement et de la façon dont est mise en œuvre la pompe à chaleur.


2. Le poêle à bois

Le poêle à bois au centre de l’habitat peut être une idée particulièrement judicieuse si l’on a un accès au bois. Dans le cadre d’un logement basse consommation un seul poêle à bois suffit pour chauffer tout le logement. En effet la ventilation double flux a pour particularité de répartir de façon homogène la chaleur dans tout l’habitat. Les avantages écologiques et économiques du poêle à bois sont multiples. Ecologiquement bruler du bois est neutre pour l’environnement puisque le CO2 relâché dans l’atmosphère est équivalent au CO2 qu’a stocké l’arbre en poussant. De plus le bois est généralement une ressource locale qui fait vivre l’économie locale tout en demandant peu de transport. Enfin le bois de chauffage est particulièrement bon marché par rapport aux autres énergies. Par exemple une famille ayant un droit d’affouage dans sa commune peu se chauffer pour moins de 300€ par an (prix 2009). Cependant il faudra bien sûr prévoir un espace pour stocker le bois durant l’hiver.

 

3. La chaudière à granulés (ou pellets)

Le pellets sont des granulés de bois produits à partir des déchets des scieries. Une chaudière à pellets fonctionne automatiquement à l’aide d’une vis sans fin qui l’a relie au réservoir de pellets. Ce système a donc l’avantage de demander peu d’entretien, il suffit de faire remplir le stock de pellets une à trois fois par an. Le stock de pellets est généralement enterré comme une cuve à fioul. Il faut cependant prévoir le fait que remplir le stock par camion génère de la poussière. Le prix des pellets peu énormément varier d’une région à l’autre, cela dépend notamment de l’éloignement du livreur le plus proche, il est donc utile de se renseigner avant de valider cette solution. Cela dit globalement les pellets sont très économiques comparés aux énergies fossiles comme le gaz ou le fioul. Pour donner un prix indicatif, une maison de 110m² située dans l’Est mosellans (Lorraine) en a pour 650 à 700 € par an pour le chauffage plus l’eau chaude sanitaire. A comparer aux 2.500 € par an d’un logement voisin aux mêmes propriétés (surfaces et isolation) mais chauffé au gaz (tarifs indicatifs 2009).

Le chauffage au granulés de bois conserve bien sûr tous les avantages écologiques du chauffage au bois. Cela dit son emprunte écologique est un peu plus grande que celle du poêle à bois puisqu’il demande une plus grande transformation du bois. Pour la même raison son coût est supérieur aussi bien à l’achat de la chaudière que pour l’achat des pellets. Cela dit une chaudière à pellets pourra s’occuper du chauffage et de l’eau chaude sanitaire ce qui n’est bien sûr pas le cas d’un poêle à bois.


4. La chaudière à gaz

Le chauffage au gaz reste aujourd’hui un mode de chauffage économique et efficace. En particulier avec l’apparition de chaudières de plus en plus efficaces. En Allemagne l’on trouve de nouvelles chaudières au gaz 30% plus efficaces que les chaudières à condensations actuelles. Surtout le chauffage au gaz ne nécessite quasiment aucun entretien, et il n’y a pas de réserve à remplir pour peu que l’on soit relié au gaz de ville. Le coût d’une installation de chauffage au gaz est plutôt modéré comparé à une pompe à chaleur ou une chaudière à pellets. Cela dit sur la durée le gaz coût plus cher que le bois ou l’électricité d’une PAC.

D’un point de vue écologique le gaz reste assez propre si on le compare au fioul ou au chauffage électrique par convecteur (à ne pas confondre avec la PAC). Mais il est bien sûr moins neutre pour l’environnement que le chauffage au bois (bûches ou pellets) puisqu’il demande beaucoup de transport et qu’il n’est pas issu de réserves renouvelables. Le gaz a aussi l’inconvénient d’avoir son prix indexé sur le coût des énergies fossiles, et que par conséquent il ne pourra qu’augmenter avec le temps. Contrairement aux pellets qui devraient voir leur prix baisser quand ils seront plus courant.


5. Le chauffage au fioul ou par convecteurs électriques

Ce n’est pas compliqué, ces moyens de chauffages sont voués à disparaître. Si encore aujourd’hui beaucoup de logements en France sont bâtit avec des convecteurs électriques c’est uniquement pour le coût de pose d’un tel système de chauffage. Sur la durée l’emploi d’un tel type de chauffage est rédhibitoire de par son manque d’efficacité comme de part le coût annuel qui en découle. D’un point de vue écologique le bilan est tout aussi mauvais. Pour le fioul n’en parlons pas, transport, pollution, réserves fossiles limitées, il n’a rien pour lui. Pour le chauffage électrique par convecteur, il ne faut pas perdre de vue que l’électricité est l’énergie la plus intéressante mais aussi la plus difficile à produire. Il est donc important de l’économiser, hors les convecteurs électriques ont une consommation surdimensionnée par rapport aux autres systèmes de chauffage.


Conclusion

Avant de penser chauffage il faut penser conception du logement. Selon la conception et le niveau d’isolation du logement, un système ou un autre aura davantage d’intérêt. Par exemple une maison lourde (pierre, agglo…) aura une inertie que n’aura pas une maison entièrement en structure bois. Ce qui implique une chauffe différente. C’est ce qui fait d’ailleurs que ce guide n’est pas adapté pour une maison traditionnelle (250 kWh/m²/an en moyenne). De part ses besoins importants en énergie un logement traditionnel ne fera pas un bon usage d’une pompe à chaleur par exemple.

L’autre point important est le contexte. Quelles sont les énergies les plus proches du terrain à construire ? Les propriétaires ont-ils un accès au bois ? au gaz de ville ?

Enfin le troisième point clé est le confort. Jusqu’à quel point les occupants sont-ils prêts à s’engager dans l’entretien de leur système de chauffage ?

Toutes ces questions sont à poser dés le départ de la conception de l’habitat. Ainsi l’architecte pourra au mieux optimiser l’organisation des espaces et des gaines techniques pour que le tout ait un rendement efficace et un coût maitrisé. Essayer de faire l’inverse en partant d’un plan déjà fait pour y adapter un système constructif ou un système de chauffage est souvent le meilleur moyen de ne pas atteindre les objectifs de coûts et de confort souhaités au départ.

Pompe à chaleur Poêle à bois Chaudière à pellets Chaudière à gaz
Coût d’installation * **** * **
Coûts annuel *** **** *** *
Demande d’entretien **** * *** ****
Bilan écologique *** **** *** *
Espace nécessaire pour la réserve **** * * ****

Dans ce tableau, plus il y a d’étoiles mieux c’est, ainsi une seule étoile sous entend un coût élevé, beaucoup d’entretien, un mauvais bilan écologique ou beaucoup d’espace de stockage nécessaire.

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Discussion

208 commentaires pour “Quel chauffage choisir pour une maison BBC ou passive ?”

  1. Nous avons un accès au bois parcontre pour les pellets il y a apparament que de fournisseurs sur la région!! Ce qui m’intéresse sur le poêle a pellets c’est l’automatisme et le thermostat mais j’ai été voir un revendeur de poêle qui me disait que dans une maison BBC il n’y a pas ou très peu de perdition de chaleur donc si le soir on a mis des buches le lendemain matin la température n’aura pas beaucoup baissé, mais comme il ne fessait pas de poêle a pellets je voulais être sur de ce qu’il me disait car l’avantage du poêle a poêle c’est qu’il est moins cher que le poêle a pellets et d’autre part il m’a dit que il y a une partie électrique donc en cas de panne de courant ça ne fonctionne pas (très rare mais bon)

    Posté par Prodhomme | 4 octobre, 2011, 14 h 06 min
  2. Deux fournisseurs c’est suffisant pour qu’il y ait concurrence.

    Oui si la maison est correctement isolée la température ne baisse pas vite, donc ça devrait tenir sans problème jusqu’au lendemain.

    L’argument de la panne électrique ça reste quand même un argument de commercial, c’est quand même très très rare qu’une panne électrique dure plus de deux heures.

    Posté par Florian Stoffel | 4 octobre, 2011, 14 h 39 min
  3. Je n’ai jamais vu autant de bêtises sur le chauffage d’une maison ( BBC ou pas ).
    L’étanchéité d’une maison ne justifie pas l’absence de chauffage et ou de rafraîchissement d’ailleurs. ( lutter contre les déperditions ou apports gratuits )
    La ventilation ( contrôlée à faible débit d’air ) de la maison pour le renouvellement d’air hygiénique ne permet pas le chauffage ni le rafraîchissement ( puissance ). ( puit canadien ou pas ). La récupération de calories en hiver devrait être obligatoire (DF).
    L’inertie d’un plancher chauffant hydraulique basse température est un avantage. ( Faible température d’eau donc très bon rendement surtout avec une PAC , émission par rayonnement , régulation d’eau sur 15 k en fonction de la température extérieure , rafraîchissement été).
    Se priver d’une régulation de température précise et proportionnelle en fonction des conditions extérieure et donc d’une maîtrise de la puissance des générateurs et émetteurs de chauffage ou rafraîchissement est une hérésie ( aujourd’hui ).
    ( voir PAC inverter, régulation PID )
    Le comptage et donc le contrôle de l’énergie dépensée en instantanée et cumulée par poste est non seulement possible mais devrait être obligatoire.
    Tous les appareils de chauffage par effet joule et par combustion sont obsolètes , rétrogrades et non efficaces au niveau énergétique aujourd’hui.

    Posté par Patrick B | 8 octobre, 2011, 6 h 49 min
  4. Bonjour Patrick B.,

    Il est difficile de répondre à votre message, puisqu’il y a beaucoup d’affirmations, qu’elles sont peu argumentés et qu’il est difficile de savoir si votre réquisitoire s’attaque à l’article lui même ou à certains commentaires. Je vais donc m’attacher à répondre à quelques unes de vos affirmations.

    Si l’on peut chauffer ou rafraichir l’air en se basant uniquement sur l’air de la VMC comme caloporteur. Mais cela demande une isolation très poussée, entre le BBC et le passif. La meilleure preuve est que des bâtiments utilisent ce caloporteur depuis de nombreuses années avec succès. Pour avoir visité ce type de bâtiments je peux vous dire que le confort de vie y est tout à fait appréciable.

    L’inertie d’un plancher chauffant basse température n’est pas vraiment un avantage puisqu’en cas de changement rapide de la température il devient difficile de s’adapter rapidement au besoin en calorie. Ce qui peut entrainer une surconsommation ou un inconfort.

    Les systèmes de mesure de la consommation d’énergie poste par poste sont effectivement très intéressants, mais étant donné leurs prix il me semble difficile de les généraliser à court terme. Mais tant mieux si je me trompe sur ce point.

    Je suis d’accord sur le fait que les appareils de chauffage par effet joule sont destinés à disparaître, encore qu’ils peuvent se justifier sur une utilisation très ponctuelle, dans une salle de bain par exemple. Par contre le chauffage par combustion a encore un bel avenir devant lui, en particulier pour le bois qui est une énergie renouvelable dont le coût est très raisonnable.

    Posté par Florian Stoffel | 8 octobre, 2011, 17 h 56 min
  5. Les affirmations sont vérifiées par des mesures de puissances et comptage effectué depuis 15 ans sur l’habitat existant par notre société Concept Energie Thermique 49.

    Le débit d’air de VMC ne permet pas d’obtenir une puissance de chauffage suffisante.
    Nous avons travaillé sur les VMC thermodynamiques. Elles nécessitent toutes un appoint électrique par effet joule. Le caloduc récupère les calories sur l’air extrait sans se soucier du débit donc de la puissance, mais de son rendement 55% dans les meilleurs cas , filtres accessibles et propres ( sic).

    L’inertie d’un plancher chauffant basse température est régulée en compensation inverse de la température extérieure au dixième de degré. Pour avoir une bonne réponse des émissions du plancher l’eau est contrôlée sur les retours en instantanée. La variation de température et immédiate sur une amplitude totale de 15 K. La régulation anticipe en instantanée et au dixième de degré. Une correction d’ambiance et apporté au calculateur
    pour les apports passifs , imparable. Le générateur PAC inverter fonctionne aussi en proportionnel et agit sur le DT eau avec un débit fixe et suffisant.

    Ne pas installer un générateur surpuissant, tout ou rien avec un débit d’eau insuffisant avec une régulation sur les départs et un thermostat d’ambiance à 3 degrés d’hystérésis comment trop souvent.

    Nous installons toujours un compteur d’énergie sur toutes nos installations, nous pouvons aussi délester nos appareils et contrôler leur bon fonctionnement eco-nomique.

    L’effet joule disparaîtra comme la combustion car inadaptés, la maîtrise de la puissance restituée et impossible et ne répond en rien à de la production de chaleur très basse température.
    Pourquoi produire un primaire à 60°c pour obtenir du 20°c. une production de chaleur à 25°c suffit , soit (5K).
    Il vaut mieux que votre radiateur reste deux heures à 40°c ( inertie ) plutôt qu’une heure à 70°c.
    La facture ne sera pas la même et le confort non plus.
    La culture du feu reste présente ( voir la guerre du feu ).

    Cordialement

    Posté par Patrick B | 9 octobre, 2011, 9 h 06 min
  6. Le débit d’air d’une VMC double flux permet tout à fait de chauffer un bâtiment à partir du moment où celui-ci est très bien isolé. Je ne vois pas comment vous pouvez nier ce fait alors que plusieurs milliers de bâtiments en Europe fonctionnent avec succès sur ce principe. L’appoint est alors apporté par une PAC. Cette même PAC peut d’ailleurs servir à chauffer l’eau chaude sanitaire.

    La combustion de bois reste une méthode de chauffage qui a beaucoup d’avenir. D’une part parce qu’elle est peu coûteuse et d’autre part parce que c’est une énergie verte, peu carbonée et locale.

    Et dans tous les cas il faut d’abord travailler l’optimisation thermique du bâtiment (orientation, conception, isolation..) puisque chaque kWh économisé est un kWh qui par définition ne coût rien et ne pollue pas.

    Posté par Florian Stoffel | 9 octobre, 2011, 22 h 17 min
  7. Dans le cadre d’une maison BBC , aujourd’hui , le simple flux reste préconisé par la majorité des BE !
    Le débit d’air nominal d’une ventilation double flux thermodynamique est de minimum 300 m3/h.
    Le réseau de gaine doit être surdimensionnée.200 mm de diamètre !
    La puissance nominale restituée et d’environ 2500 Watts. Puissance absorbée 980 Watts
    Pour bien fonctionner une reprise minimum à 10°c.
    Autant passer à une centrale de traitement d’air avec pompe à chaleur et réseau en 250 à 300 mm de diamètre !!! Climatiseur gainable inverter !!

    La combustion de bois et un procédé qui a beaucoup de passé !! Quid du PCI , de l’approvisionnement , la filière se met tout juste en place !!

    L’optimisation thermique du bâtiment .Je suis d’accord, il faut intégrer le chauffage, le rafraîchissement et le renouvellement d’air dans le bâtit et non faire un bâtit sans chauff age pour y rajouter après des grilles pains à la vas-vite , discretos
    comme je l’ai souvent vu pendant 30 ans.

    Le chauffage et une chose , la ventilation une autre , et l’eau chaude sanitaire encore une autre , vouloir tout mélanger et une erreur , nous en reparlerons sans doute.
    Cordialement

    Posté par Patrick B | 10 octobre, 2011, 7 h 03 min
  8. VMC thermodynamique :c’est quoi ?
    Le COP est toujours plus ou moins constant car la PAC puise les calories de l’air extrait des pièces humides (donc l’air intérieur d’environ 20° d’où la nécessité de les chauffer par un autre système) pour les donner à l’air neuf, contrairement au PAC Air/Eau qui se servent des calories de l’air extérieur et donc en cas de températures négatif le COP s’effondre.

    Ce système trouve tous de même ses limites par températures extérieures très froides:
    En théorie, elle doit récupérer 18° des 20° d’air ambiant auquel elle élève encore la températures de 25° minimum soit 43°, quelque soit la température extérieur.
    Il est évident que si ses calories ainsi récupérées servent a réchauffer un air entrant à +10 ou à -20, le résultat sera différent.
    Voila pourquoi il faut bien comprendre que ce n’est pas un moyen de chauffage.

    Cependant, les info que je vous ais donné concernent la VMC avec l’option recyclage d’air.
    C’est à dire, en marche normal il y a 250m3/heure d’air neuf et 200m3/heure d’air recyclé qui provient d’une bouche qui sera situé au dessus de notre poêle, soit 450m3 d’air « brassé » dans la maison afin d’homogénéiser la température et d’éviter les courant d’air chaud ou froid.
    Cette option permettra ainsi de diffuser la chaleur du poêle dans toute la maison.

    Il faut y voir trois inconvénients:
    – pas de régulation de la température pièce par pièce ( pour le BBC c’est mort, il faut celle du leader de la ventilation qui est 3 fois plus cher)
    – pas d’échangeur statique, quant la température de consigne est atteinte, la PAC s’arrête et il n’y a plus de récupération de chaleur.
    – en cas d’absence prolongé, un système permet de tenir « hors gèle l’habitation » mais qui ne mettra pas du bois a votre place pour concerner les 20° demandé si elle est a bout de souffle ( sachant que les limites de cette VMC sont en fonction: de la zone géographique, de l’altitude, de l’exposition de la maison, de l’isolation …………. chaque projet est différent )

    Cordialement

    Posté par Patrick B | 10 octobre, 2011, 7 h 55 min
  9. Le fait que beaucoup de bureaux d’études thermiques conseillent une VMC simple flux pour une maison BBC est bien la preuve qu’il faut passer par un professionnel compétent qui protège vos intérêts et non les siens. L’objectif d’un architecte est d’obtenir le meilleur rapport qualité/prix pour ses clients, il s’agit donc d’obtenir une maison qui de manière effective consomme moins et non une maison qui obtiendra le label BBC sur le papier mais consommera plus dans les faits.

    Si les bureaux d’études thermiques (ou BET) préfèrent la VMC simple flux c’est tout simplement parce que la VMC double flux n’est pas valorisée dans le moteur de calcul RT2005. Mais ce qui importe au client ce n’est pas ce fumeux moteur de calcul, mais leur consommation réel une fois la construction habitée. Les BET sérieux savent faire la différence et font deux fois le calcul une fois pour obtenir le label BBC sur le papier et une fois pour atteindre une consommation basse en énergie dans la réalité (avec deux moteurs de calculs différents, l’un règlementaire et l’autre physique).

    Pour le reste j’ai bien compris que vous cherchiez à vendre votre système et notamment votre PAC inverter. C’est vrai qu’une PAC inverter c’est pratique, mais idéalement d’un point de vue consommation c’est quand même mieux d’arriver à avoir un air frais en été sans avoir à utiliser la PAC, ce qui est tout à fait possible en travaillant la sur-ventilation nocturne et l’inertie du bâtiment par exemple.

    Concernant la régulation pièce par pièce c’est en effet encore une mesure aberrante de la norme BBC pour protéger en autre le chauffage électrique. Certaines maisons se retrouvent à installer des chauffages électriques pour avoir le label et les aides qui vont avec, mais à ne pas les relier au courant puisqu’ils ne serviront pas.

    Posté par Florian Stoffel | 11 octobre, 2011, 14 h 59 min
  10. Je vous remercie pour vos réponses honnêtes, je suis d’accord avec vous, un bon plancher chauffant basse température hydraulique réversible avec la garantie décennale
    d’un bon architecte , une bonne VMC ou VMI , et un bon ballon d’eau chaude sanitaire indépendant , une bonne maîtrise de l’ensemble , le bonheur en somme. Après , le second principe de la thermodynamique, que je vends, puisque c’est de cela qu’il s’agit, fera le reste, en nous conduisant tout droit vers la maison à énergie positive.
    Sincères salutations

    Posté par Patrick B | 12 octobre, 2011, 6 h 00 min
  11. J’ai un projet de construction. L’objectif est de faire une maison passive, mais je ne suis pas sûr de le pouvoir financièrement. Concernant le chauffage, le chauffage électrique (indépendamment des aspect écolo et de son coef de 2.58) n’est-il pas le plus économique (dans une maison très bien isolée entre bbc et passif? En effet, le coût d’installation est plus faible, pas d’entretien, pas d’amortissement de chaudière, pas d’abonnement supplémentaire (GDF)… mais c’est vrai le prix du kwh est plus élevé (30% supérieur au gaz). Dans une maison bien isolée, le nombre de kw nécessaire pour chauffer est faible, ce qui fait que la part des abonnements, entretien, amortissement des appareils représente plus de la moitié du coût chauffage/mois!!
    Donc d’un point de vue purement économique c’est si nul que ça le chauffage électrique?

    Posté par jc | 19 octobre, 2011, 14 h 39 min
  12. Bonjour,
    Je m’apprête à commencer la construction par un pavillonneur d’une maison plein pied (avec un étage comportant mezzanine+1 chambre+1 SDB) de 150 m2. Le devis initial prévoyait un chauffage électrique avec plancher chauffant (Rez de Chaussé) et des convecteurs rayonnant l’étage. A ma demande, Le pavillonneur m’a par la suite fait un second devis correspondant au remplacement de ce chauffage électrique au sol (RdC + étage) par un chauffage au gaz de ville (lotissement raccordé) basse température avec chaudière à condensation micro ventouse avec accumulation 40l. Cette seconde solution est facturé 10350 euros de plus que la première. Une pseudo étude thermique qui m’a été fourni par le constructeur montre un cout annuel de 2165 euros pour la solution électrique (Chauffage + ECS + Ventilation + consommation domestique + abonnement EDF) et un cout annuel de 1697 euros pour la solution chaudière au gaz (Chauffage + ECS + Ventilation + consommation domestique + abonnements EDF & GDF) , soit une différence de cout annuel d’environ 500 euros (hors entretien de la chaudière semble – t’il).
    La solution gaz est plus évolutive que la « tout électrique » puisque le chauffage au sol par circulation d’eau pourra dans l’avenir être compatible avec d’autres modes de chauffage. Par ailleur, si je partais sur la solution « électrique », je l’associerai à un insert 15 KW dans le séjour (je n’ai pas trop de problème pour me procurrer du bois).
    Mon interrogation est donc simple compte tenu de ces éléments, et de cette différence de cout annuel, l’investissement initial supplémentaire pour la solution gaz (+10000 euros) ne s’amortirait qu’en 20 ans : Que pensez vous de ces estimations et surtout quelle solution me conseillez vous ?

    Posté par LG | 27 octobre, 2011, 11 h 07 min
  13. Bonjour,
    mon conseil : faites faire une VRAI étude thermique par un BET indépendant et demandez lui de vous faire un calcul sur une Pompe A Chaleur (PAC).
    Le résultat devrait être intéressant pour un surcoût pas forcément énorme.
    En même temps vous aurez des infos fiables pour dimensionner votre insert sans avoir trop chaud (le problème du bois).
    A condition que votre bâti soit déjà prévu suffisamment performant.

    j-pierre15

    Posté par j-pierre15 | 27 octobre, 2011, 11 h 56 min
  14. Bonjour LG,

    Comme le dit J-Pierre15, la première chose à voir est l’enveloppe thermique du bâtiment. Parce que vous parlez beaucoup du mode de chauffage mais pas du tout de l’isolation ou de l’étanchéité à l’air, alors que ces deux points sont les plus rentables sur le long terme.

    Posté par Florian Stoffel | 28 octobre, 2011, 7 h 46 min
  15. Merci pour ces précisions. Je suis bien conscient qu’une bonne isolation thermique de la maison est un prérequis fondamentale, mais j’en suis au stade ou le contrat de construction a été signé avec le pavillonneur, et mes seules « variables d’ajustement » sont maintenant le choix du mode de chauffage tel que je vous l’ai décrit. Merci donc de me donner quelques pistes pour m’éclairer ….

    Posté par LG | 28 octobre, 2011, 10 h 47 min
  16. Bonjour,

    Nous sommes sur le point de signer avec un constructeur pour une maison BBC en R 1 pour une surface totale habitable de 124 m². Est-il possible de mettre qu’un poêle à granulés pour cette surface ? ou sommes nous obligés de mettre un autre type de chauffage et auquel cas quel est celui qui serait efficace ? nous habitons en région centre.
    Merci de votre réponse, car elle va porter beaucoup de poids dans notre décision.

    Posté par HAAG | 31 octobre, 2011, 12 h 36 min
  17. Bonjour HAAG,
    L’arrêté concernant le chauffage principal par une unité indépendante (le terme règlementaire pour un poêle à bois) indique que la surface maximum prise en compte ne peut excéder 110 m2.
    Au-delà un appoint, électrique ou autre ) est nécessaire. Même s’il n’est parfois pas utilisé par la suite, comme le font remarquer certains, la règlementation impose que toutes les pièces soient chauffées.
    Quoi qu’il en soit, on va retomber dans le même schéma de réponse que pour LG, c’est l’étude thermique obligatoire qui va vous donner toutes ces réponses.
    Suivant la configuration de la maison, son orientation et surtout sa structure et son isolation (of course !), vous passerez peut-être avec un poêle à bois et un appoint rayonnant ou peut-être pas.
    Si vous êtes « sur le point de signer », je m’étonne que vous n’ayez pas encore en main votre étude thermique. Votre constructeur peut vous la fournir par la suite mais je ne peux que vous encouragez à la faire faire vous-même par un BET indépendant. Elle vous coûtera peut-être un peu plus cher mais elle sera objective et tiendra compte de vos souhaits et contraintes et non simplement du matériel que le constructeur a à vous vendre.

    j-pierre15

    Posté par j-pierre15 | 31 octobre, 2011, 22 h 22 min
  18. Et voilà, la confusion.
    D’abord sur les acteurs ;
    Architecte, main-d’œuvre, pavillonneur, constructeur.
    Bureau d’étude, thermicien du bâtiment, BET indépendant.
    Fournisseur d’énergie, producteur. EDF , GDF ,Ademe.
    Le débat sera t’il donc entre le client et le fournisseur d’énergie !!
    Le mot qui revient en permanence est ‘’indépendant’’.
    ( Maison Passive ) indépendant d’une production d’énergie.
    ( Maison basse consommation) indépendant du fournisseur d’énergie.
    Et il ne s’agit pas d’énergie dans notre rubrique, mais de chaleur ( chauffage ou rafraîchissement ).
    Et là, ça se complique !
    Je pense qu’il manque un acteur ( indépendant ).

    Posté par Patrick B | 1 novembre, 2011, 9 h 07 min
  19. Patrick B,
    L’acteur qu’il vous manque n’est assurément pas le « commercial », qui essaie de placer son système forcément « meilleur que les autres » !
    L’acteur le plus « indépendant » dans le domaine qui nous pré-occupe est bien le Bureau d’Etude Thermique (que l’on doit bien choisir !).
    Comment fonctionne-t-il ? (le « bon » bureau d’étude)
    1) Il évalue le projet de départ tel qu’il a été pensé.
    2) Il propose des solutions pour optimiser (éventuellement) le bâti (par anticipation de la RT2012 avec son BBio),
    3) Une fois le bâti optimisé, c’est la maison elle-même qui définie les systèmes énergétiques qui lui sont les mieux adaptés (en fonction des déperditions, de son orientation, de son architecture, des locaux techniques éventuels …).
    4) Le BET propose donc des configurations possibles :
    – la plus économique mais néanmoins performante (conforme à la règlementation en tout cas)
    – l’optimale (meilleur rapport (investissement, facture annuelle)
    – la plus performante (souvent le plus chère aussi)
    – une composition sur la base que vous avez vous-même définie, même si ce n’est pas idéalement la plus logique.
    Pour chaque configuration, le BET indique la facture énergétique à l’année, ce qui permet en fonction des devis d’évaluer le retour sur investissement.
    5) le « bon » BET, a pris le temps de discuter avec vous pour définir les options sur lesquelles il pouvait travailler et faire des modifications et les choses auxquelles vous tenez absolument. (Si vous souhaitez à tout pris un chauffage principal par poêle à bois, le BET doit tout mettre en oeuvre pour vous proposer une configuration sur cette base )
    Vous avez également défini ensemble les limites budgétaires et techniques de façon à ce que les configurations proposées au final soient réellement réalisables.
    6) Il ne vous reste plus qu’à demander des devis et à choisir quelle configuration vous retiendrez sachant que toutes celles qui vous ont été proposées sont règlementaires et elligible aux aides financières proposées.
    Voilà comment, dans l’idéal, les choses devraient s’articuler.
    Sachez enfin que dès que vous avez des plans définitif, l’étude thermique règlementaire peut-être réalisées.

    J-Pierre15

    Posté par j-pierre15 | 1 novembre, 2011, 10 h 26 min
  20. Le bureau d’étude indépendant essaie de proposer le système ( de chauffage ) forcément « meilleur que les autres » !
    Il évalue le projet de départ tel qu’il a été pensé ( par qui, le client ? ).
    Il propose des solutions pour optimiser le chauffage !
    (Si vous souhaitez à tout pris un chauffage principal par poêle à bois, le BET doit tout mettre en oeuvre pour vous proposer une configuration sur cette base ) Non, je ne souhaite pas un poil à bois !! ni en principal ni en appoint !!
    Il ne vous reste plus qu’à demander des devis. A qui ??? , un commercial !!!!
    Sachez enfin que dès que vous avez des plans définitif(s) ; le chauffage
    ne peut , en aucun cas , être indépendant du bâti , nous sommes bien d’accords.
    Cordialement

    Posté par Patrick B | 1 novembre, 2011, 12 h 10 min
  21. A titre personnel, je ne suis pas convaincu qu’un client ait vocation a contacter directement un bureau d’étude thermique. D’une part parce que le projet doit être pensé dans sa globalité pour répondre à toutes les envies du client et pas seulement au mode de chauffage, et que pour ça l’architecte est le mieux placé. En particulier si vous cherchez un acteur indépendant.

    Ensuite parce que le bureau d’étude thermique est indispensable mais il faut quand même savoir être critique par rapport à ses préconisations. Je ne compte plus les fois ou un client en contact direct avec un BET s’est vu conseiller une vmc simple flux parce que ça facilite les calculs BBC.

    Posté par Florian Stoffel | 1 novembre, 2011, 12 h 51 min
  22. Avec la prochaine RT 2012 ayant comme objectif le BBC basse consommation et plus tard le Bepos, bâtiment à énergie positive, avec la RT 2020, la transmission de chaque étape de la construction sera à coordonner avec le Commissionnement. Le maître d’ouvrage aura des exigences claires en matière de performance énergétique, le BET fera une description précise des performances à mesurer, et l’utilisateur sera formé en continu à son installation. Quant à l’installateur et au mainteneur, ils ne seront plus de simples poseur ou spectateur derrière leur PC de GTB, ils régleront avec soin leur installation et feront des propositions en continu pour stopper toute dérive énergétique. Chacun reprendra les commandes !!

    Posté par Patrick B | 1 novembre, 2011, 12 h 55 min
  23. {Le bureau d’étude indépendant essaie de proposer le système ( de chauffage ) forcément « meilleur que les autres » }
    – C’est quoi « meilleur que les autres » ?
    C’est effectivement le boulot du commercial de proposer des appareils en terme de marque et de prix qui soient conformes aux performances définies par l’étude thermique pour atteindre un résultat donné.
    Comme l’étude thermique « indépendante » a émis des préconisations en termes de performances ou de valeurs, il faut maintenant les convertir en matériel et en prix.
    C’est là que le commercial entre en jeu.
    Exemple : la maison nécessite pour atteindre le BBC une isolation en comble avec un R de 8.
    Le commercial peut me proposer soit 26 cm de laine de verre à lambda 0.032, soit 31 cm de ouate de cellulose à lambda 0.039. Ce choix appartient au client mais les performances annoncées par le BET sont respectées.
    Pareil pour les systèmes énergétiques, peu importe la marque de la PAC pourvues que les performances prévues soient respectées (COP, QPR pour l’ECS …)Le travail du commercial est alors de proposer la meilleure marque ou le meilleur prix ou le meilleur compromis au client qui fera son choix.
    Mais le client, sur la base de son étude thermique est assuré d’avoir des devis sur ce qui lui est réellement nécessaire et non en rapport à la dernière promo.
    [le chauffage ne peut , en aucun cas , être indépendant du bâti , nous sommes bien d’accords.}
    – Par contre le bâti est indépendant du mode de chauffage !
    Et ce n’est que lorsque le bâti aura été optimisé et qu’on aura défini précisément ses besoins que se posera la question du chauffage le mieux adapté ou le plus performant.
    Chaque maison est un cas différent et nécessite une réponse différente. Il n’existe aucune configuration qui soit idéale dans tous les cas.

    J-Pierre15

    Posté par j-pierre15 | 1 novembre, 2011, 13 h 13 min
  24. Le mémento du COMMISSIONNEMENT

    Ce mémento rassemble des recommandations destinées aux professionnels : maître d’ouvrage, BET, entreprise, pour viser des équipements techniques adaptés aux besoins clairement exprimés, mis au point attentivement et aux performances attestées, maintenues dans le temps par des interventions facilitées.

    Les performances énergétiques et les qualités d’usage viennent pour beaucoup de la complétude des spécifications dans les marchés, incluant la documentation technique détaillée qui doit accompagner la fourniture d’une installation. Des dossiers techniques insuffisants grèvent la maintenance, l’exploitation, les futures adaptations et changements des équipements.

    Posté par Patrick B | 1 novembre, 2011, 13 h 45 min
  25. La conception du bâtiment repose sur le principe de l’écosphère : les transferts d’air sont par conséquents indispensables. Le bâtiment est entièrement automatisé : il s’agit d’ailleurs d’une nécessité pour tous les BBC.
    Des puits canadiens permettent de faire pénétrer l’air pompé sous le parking dans des murs trombes ce qui permet de disposer de murs thermodynamiques
    Ces murs n’ont pas changé de température au bout de huit mois de fonctionnement.

    Le bâtiment est isolé par un bardage bois. Le réseau d’air circule dans des murs en parpaing et dans les plafonds.
    L’air récupéré en haut du bâtiment est injecté dans les pompes à chaleur air-eau.
    Le bâtiment est couvert par des membranes photovoltaïques amorphes.

    La consommation du bâtiment est de 17 kWh/m².an après huit mois de fonctionnement. Cette consommation est mesurée chaque jour au niveau de chaque équipement
    grâce à la technologie mise en place.
    L’énergie nécessaire à ce bâtiment est quasiment totalement auto produite par celui-ci
    ( ‘’Par contre le bâti est indépendant du mode de chauffage !’’) …… ?

    Posté par Patrick B | 5 novembre, 2011, 9 h 05 min
  26. C’est ce que j’appelle :
    Une usine à gaz.
    Mais bon si ça marche …
    Après il faut voir le coût d’investissement et l’investissement en énergie grise par rapport au résultats et aux gains énergétiques avant d’avancer un eco-bilan sérieux.

    j-pierre15

    Posté par Robutti | 5 novembre, 2011, 9 h 50 min
  27. Rien à voir, il est vrai, avec une enveloppe isolée étanche, deux trous et une chaudière bois dedans, le gaz s’échappe par la cheminée.
    Cordialement.

    Posté par Patrick B | 5 novembre, 2011, 10 h 07 min
  28. bonjour,
    nous souhaitons construire une maison BBC… le soucis c’est qu’on en sait pas qu’elle type de chauffage il faut ! en sachant que notre maison atteindras au grand maximun 110 m2…
    on envisageais un chauffage au sol mais il parait que s’a rajoute un surcout.; du coup on est perdu ! on sait qu’on ne peut pas utilisé que de l’ectricité car sinon on pourras pas ateindre du bbc !

    merci de nous aidé !

    Posté par marion | 22 novembre, 2011, 16 h 49 min
  29. Bonsoir Marion,
    Juste un conseil : Faites les choses dans l’ordre.
    Vous avez les plans de votre maison, faites faire l’étude BBC par un Bureau d’Etude Thermique règlementaire. En fonction des plans, surface, isolation prévue, le BET vous indiquera quelles sont les configurations qui permettent de passer en BBC. Pour chaque configuration possible il vous donnera la facture à l’année, ce qui en fonction des devis vous permettra de calculer le retour sur investissement.
    Je rappelle que pour être bien encadré et soutenu dans la démarche BBC, le rôle du Bureau d’Etude Thermique est important. Un vrai Bureau d’Etude Thermique doit répondre à 3 critères :
    – Etre inscrit en code APE 7112b ( c’est la loi)
    – Utiliser un logiciel agréé par le CSTB.
    – Vous fournir une attestation de sa garantie décennale ( Et oui !)

    Bonne continuation

    J-Pierre15

    Posté par Robutti | 22 novembre, 2011, 20 h 17 min
  30. bonjour,
    mon constructeur veut m’imposer un poële à pellets pour une maison bbc de 90m2. Or depuis le début je lui dit que je veux un poele à bois étanche.Pour lui je n’obtiendrai pas la labellisation.Qu’en pensez vous?
    cordialement
    stephanie

    Posté par stephanie | 27 novembre, 2011, 12 h 55 min
  31. Bonjour,

    Il est probable qu’il soit plus compliqué pour le bureau d’étude thermique de faire entrer un poêle à bois dans le moteur de calcul, mais ça n’a rien d’impossible. C’est leur travail ils sont payés pour ça. Il n’y a donc pas de raison que vous ne puissiez pas obtenir le label BBC avec un poêle à bois.

    Globalement les constructeurs de maisons individuelles sérieux sont très très rares, donc quel que soit leur argumentaire ça sera toujours pour leur rendre les choses plus simples et moins chères à construire, non pas pour que ce soit moins cher pour vous, mais pour augmenter leurs marges. Ensuite ce n’est pas une critique, c’est leur métier, c’est juste qu’il faut savoir se défendre.

    Posté par Florian Stoffel | 27 novembre, 2011, 16 h 42 min
  32. Bonsoir Stéphanie,
    quelque chose m’échappe dans votre message. Vous dites que votre constructeur veut vous imposer un poële à granulés et que vous, vous voulez un poële à bois étanche. C’est la même chose !
    A moins que vous ne pensiez à un poële à bûches ?
    Le caractère étanche s’applique à tout poële à bois en BBC, buches ou granulés.
    Vous avez une maison de 90 m2, il est fort possible, et même pratiquement sûr qu’un poële à bûche (même étanche) ne permettent pas de passer en BBC. Pas parce qu’il est à bûches mais simplement parce que ces poëles ont des rendements autour de 80-82 %. Un poële à granulés avec son rendement de 90-92 % peut permettre l’obtention du label.
    Normalement votre constructeur doit être en mesure de vous montrer l’étude règlementaire qu’il a fait réaliser et qui donne pour le 2 configurations (bûches et granulés) le Cep correspondant.
    Si vous souhaitez absolument un poële buches, il faut que le BET essaie toutes les solutions qui pourraient permettre de rattraper le rendement moindre. (VMC double flux, ballon thermodynamique performant, voire chauffe eau solaire, ou simplement augmentation des isolants). Si aucune de ces solutions ne fonctionne alors il faudra voir avec un poële de meilleur rendement (granulées), ou si le CEP avec le poële bûches ne dépasse pas de plus de 12 points le seuil BBC, il vous reste la solution des panneaux photovoltaïques (on est pour ou contre mais c’est une solution).

    J-Pierre15

    Posté par Robutti | 27 novembre, 2011, 21 h 17 min
  33. Bonjour ,
    je suis lancé dans un projet de construction 90m2 plein pied , j’habite dans la région toulousaine, maison non BBC , (RT2005), je souhaite chauffer en partie avec un poile à bois , que puis je choisir comme syteme associé d’un cout réduit , sachant que l’électrique ( convecteur radiant) n’est pas le meilleur , a ce que j’ai lu par ailleur. Une VMC double flux serait peut être bien ? Une pompe a chaleur air/

    Posté par Didier | 29 novembre, 2011, 13 h 02 min
  34. Bonjour,
    notre projet BBC est en cours d’achèvement, réception prévu lundi prochain.
    Mais grande surprise la pompe à chaleur dite réversible ne le serait plus et dite interdite par rapport à l’étude thermique.
    Ma question quel recours avons nous par rapport au constructeur qui nous a berné d’illusion sur cette dite réversibilité et qui est bien sur écrit noir sur blanc dans le contrat de construction.

    Posté par audoin | 27 janvier, 2012, 11 h 02 min
  35. RE
    Pardon petit oublie le label bbc eefinergie de promotelec étant déja accordé mais sur une étude thermique différente forcemment que le contrat de construction.

    Posté par audoin | 27 janvier, 2012, 11 h 04 min
  36. Bonjour Audoin,
    Effectivement la PAC réversible n’est pas elligible au BBC et l’étude thermique n’a pas dû la mentionner comme tel.
    Dans la pratique, la partie froid doit être absente ou condamnée lors de la visite du Certificateur (Promotelec ou Cequami).
    Rien ne dit qu’on ne peut pas la mettre en service par la suite …

    J-Pierre15

    Posté par j-pierre15 | 27 janvier, 2012, 11 h 10 min
  37. Re
    Le hic c’est que la fonction n’est pas du tout sur la pompe à chaleur.

    Manque soit disant un programme sur cette pompe amzair.

    Manque certainement un thermostat d’ambiance qui doit etre un peu plus complexe je suppose car ici simplement température et on off.

    Manque certainement aussi sonde au sol pour empecher la condensation.

    Le constructeur me propose une moins value de 300 euros qui me parait réellement trop minim par rapport aux modifications à apporter.

    Merci de vos lumières sur ce sujet épineux et à la réelle nécéssité ou pas ce cette réversibilité sur cette maison sité près d’agen dans le lot et garonne.

    Posté par audoin | 27 janvier, 2012, 11 h 55 min
  38. Re,
    a priori vous ne me semblez pas être en zone CE2, à moins que vous n’ayez une infrastructure bruyante proche de chez vous (voir étude thermique), si pas CE2, pas de nécessité de climatisation.
    Le problème de la surchauffe des maisons BBC est un réel problème que les bons bureaux d’études prennent en considération dès la conception de la maison en jouant sur des matériaux qui freinent l’entrée de la chaleur.
    toujours est-il que dans le cas d’une labellisation BBC : pas de refroidissement !
    Le dédommagement est à négocier, je pense, directement avec le constructeur avant d’envisager des mesures plus radicales.

    J-Pierre15

    Posté par j-pierre15 | 27 janvier, 2012, 13 h 47 min
  39. Mais au fait, l’objectif c’est quoi? Économiser de l’énergie, bien sûr, et cet objectif est particulièrement louable puisqu’il conjugue intérêt personnel (en réduisant notre facture énergétique familiale) et intérêt collectif (en réduisant la facture énergétique du pays, tout en préservant l’environnement et l’avenir de la Terre). Mais cet objectif n’est-il pas déjà détourné en servant de prétexte à des modes constructifs très éloignés de la vocation principale d’une maison qui est de nous permettre de vivre confortablement et sainement sous un toit et derrière des murs solides et durables?
    La problématique de la performance énergétique ne se pose pas seulement en hiver. En été, pour assurer le confort, voire la sécurité
    des occupants, il est important de prévoir un rafraîchissement, tout en respectant l’exigence de la plus basse consommation d’énergie possible.
    Une pompe à chaleur non réversible, un rafraîchissement surfacique ( oublié ).

    Posté par Patrick B | 28 janvier, 2012, 9 h 41 min
  40. Patrick B,
    drôle de vision du concept « maison solide et durable » !
    « En été, pour assurer le confort, voire la sécurité des occupants, il est important de prévoir un rafraîchissement »
    Voilà bien une négation des enseignements de la bioclimatique appliquée à l’habitat.
    Aujourd’hui, on sait faire des maisons confortables en hiver comme en été, justement sans avoir recours à des systèmes énergétiques coûteux et consommateurs d’énergie.
    Conception, inertie, capacité thermique des matériaux sont autant de moyens de maintenir une maison fraîche en été. Et contrairement à ce que vous énoncez, il n’est en aucune façon nécessaire de prévoir un raffraîchissement actif. Toutefois, si vous voulez parler de protection solaire, d’inertie, de surventilation nocturne ou de masque végétaux, alors là oui, vous avez raison, il est nécessaire de le prévoir, pour avoir une maison à la fois confortable en toute saison et économique énergétiquement.

    J-Pierre15

    Posté par J-Pierre15 | 28 janvier, 2012, 20 h 15 min
  41. Nous sommes bien d’accord, c’est drôle, surtout pour Audouin. La négation est pour lui, des enseignements de la climatique, ( je laisse bio ) c’est physique. C’est bizarre, Audouin nous parle bien d’un chauffage actif non réversible ? doit il resté passif ?

    Posté par Patrick B | 29 janvier, 2012, 10 h 27 min
  42. Bonjour

    Après avoir lu vos posts, je me permet de vous demander un conseil même si ma question ne concerne pas une maison BBC mais plutôt un appartement très bien isolé.

    Je suis actuellement en pleine réflexion quant au choix d’un système de chauffage adapté à mon logement:

    je viens d’acheter un appart en Haute Savoie dans un vieil immeuble datant des années 1700.J’effectue une restauration lourde (solivage résistance d’environ 250kg de charge permanente par m², isolation des sols, des murs et des plafond, chasse au ponts thermiques, menuiserie extérieures,…)

    – L’appartement mesure environ 70m² avec hauteur sous plafond d’environ 2,80m
    – Des voisins haut dessus, en dessous, à l’est et à l’ouest.
    – Mur Nord (en pierre de 50cm d’épaisseur) d’environ 9m² avec 2 ouvertures
    – Mur sud (en pierre de 80cm à 110cm d’épaisseur) d’environ 9 m² aussi avec 2 ouvertures dont une porte fenêtre
    – Isolation en chaux chanvre sur les murs en pierre pour conserver l’inertie
    – Isolation en laine de bois et parement Fermacell sur murs Est et Ouest
    – L’apport solaire est négligeable…
    – Stockage possible (éventuellement pour le bois)
    – Gaz de ville disponible
    – J’ai un cagibi adossé à l’appartement où je pourrait entreposer le système
    – Conduit de cheminé prêt à être tubé
    – Périmètre des ABF donc modification de facade impossible

    Merci d’avance pour vos conseils,
    cordialement,

    Léo

    Posté par Léo | 31 janvier, 2012, 21 h 52 min
  43. Bonsoir Léo,
    une seule réponse pertinente :
    – une étude thermique en rénovation par un Bureau d’étude règlementaire.
    Une fois les déperditions calculées exactement, le chauffage se définira de façon claire.
    L’étude pourra vous dire si plusieurs choix sont possible et quelle sera la facture à l’année dans chaque cas.
    En outre, si la performance est ramenée en dessous de 150 kWh/m2.an, vous pourrez prétendre à un Prêt à taux 0 « performance énergétique » pour un montant de 30000 €.

    J-Pierre15

    Posté par Robutti | 1 février, 2012, 0 h 37 min
  44. Bonjour,

    Je voudrais revenir sur la question de la VMC…
    Ne croyez vous pas que parler de VMC simple flux sera bientôt complètement désuète?
    Je prend un exemple: une maison chez moi (Landes) avec une isolation proche du passif (R de 6 pour sol et mur et R de 10 pour le plafond), une super exposition et des menuiseries performantes (Uw <1)!
    N'est-ce pas une hérésie de faire dans ce cas (qui sera une généralité dans qlq années) entrer de l'air à 0°c en direct lorsque une simple VMC DF permettra de se passer de chauffage central… un mini poêle à bois servira de "rustine" lorsqu'il y a grand froid, et encore…
    Et lorsque l'on parle de conso, le déplacement d'air froid dans la maison engendré par une VMC simple flux (même si imperceptible de prime abord) vous fait augmenter le besoin en température de 1 à 2 degré pour avoir le même confort qu'avec une VMC DF, d'où en pratique une conso pas forcément supérieure (au bilan avec chauffage principal) pour une VMC DF mais surtout (je me répète) le non besoin de chauffage principal (surcoût à l'achat, entretien plus onéreux, durabilité compté…)

    Donc selon moi, la VMC SF a sa place (complètement) aujourd'hui mais pas du tout demain!

    Cordialement

    Posté par bruno40 | 12 février, 2012, 16 h 02 min
  45. Bonsoir Bruno40,
    En matière de performance énergétique, de logique et d’écologie, la réponse ne peut se trouver que dans une approche globale et non en regardant un seul système.
    Votre analyse en soi n’est pas incohérente mais si nous élargissons la réflexion, d’autres éléments peuvent être pris en compte.
    D’abord la VMC DF n’est pas la seule alternative à l’hygro b ( voir la VMI, les ventilations naturelles …).
    D’un autre côté, rappelons nous que la ventilation permanente et obligatoire du logement a été instauré en 1974 lorsqu’on a commencé à doubler les murs en placo + laine de verre.
    Aujourd’hui, si l’on prend une maison écologique lambda (tiens la mienne en paille, au hasard !), on peut avoir un logement avec quasiment aucune émanation de COV ni autres phtalates, des murs perspirants capable de gérer l’humidité et des besoins en chauffage minimes (perso en Auvergne 120€ par an). Dans cette configuration, une ventilation permanent est techniquement inutile. Le gamin et le chien qui rentrent et sortent 10 fois par jour suffisent à renouveler l’air. On peut au pire prévoir une ventilation mécanique manuelle pour le temps de la douche, histoire d’évacuer le trop d’humidité.
    D’où la conclusion que la VMC Double Flux devient totalement inutile, incohérente et anti-écologique, puisque « La seule énergie écologique est celle que l’on n’utilise pas ! ».
    Le règlementation va devoir se reposer la question de la nécessité de renouvellement d’air en fonction de l’évolution des systèmes constructifs. L’avenir nous dira qu’elles réponses seront apportées.
    Pour conclure, ce qui à mon avis aura sa place demain n’est ni la VMC SF ni la VMC DF ni un autre système énergétique mais bien une conception différente de l’habitat avec un renouvellement d’air logique, naturel et non consommateur d’énergie, qui ne portera pas pour autant atteinte au confort.

    J-Pierre15

    Posté par J-Pierre15 | 12 février, 2012, 19 h 47 min
  46. Bonjour et merci de votre réponse…
    Que pensez vous à ce titre d’une VMI couplée à un puits canadien?

    Posté par bruno40 | 13 février, 2012, 14 h 50 min
  47. Bonsoir,
    J’ai construit ma maison en 2008 en mono-mur (37,5), avec du triple vitrage, une VMC double flux et le chauffage en PAC (eau/eau)géothermie verticale pour 170 m2 habitable. ma consommation de chauffage pour l’année 2011 est de 3434KWh.Faite le calcul j’en ai pour moins de 350€
    annuel(sachant qu’une partie est en heures creuses).Le coût de l’installation a été diminuée par différentes aide régionale, communale etc…
    Je suis tous électrique…
    et j’en suis satisfait.

    Posté par eric | 2 mars, 2012, 23 h 18 min
  48. Bonjour Eric,
    Y-aurait-il un soupçon de cynisme dans ce commentaire ?
    Un chauffage par PAC, ce n’est pas vraiment ce que l’on qualifie de « tout électrique ». Bien sûr, il faut de l’électricité comme pour un poêle à granulés d’ailleurs. Le « tout électrique » c’est pour un chauffage à effet joule soit radiateurs ou dalle chauffante électrique (par exemple)et une production d’ECS par ballon type Cumulus.
    Mon avis de thermicien de Bureau d’Etude Thermique :
    D’après ce que vous donnez comme infos (je ne sais pas où elle est construite ni à quelle altitude), la facture en chauffage me parait un peu élevée.
    Je réalise régulièrement des études BBC pour des maisons de 170 m2 et je suis en général à moins de 200€ de chauffage.
    1) La géothermie verticale dans votre cas aura du mal à trouver son retour sur investissement par rapport à une aérothermie par exemple.
    2) Je reste sceptique sur la justification de la double flux dans votre configuration.
    3)quid du triple vitrage ?
    Je serais curieux de réaliser une étude sur votre maison avec :
    – brique monomur + isolation extérieure de 6cm de fibres de bois,
    – double vitrage,
    – VMC hygro b,
    – PAC aérothermie
    Je suis prêt à parier que pour 10000 € d’investissement en moins, j’obtiens une consommation à l’année bien meilleure.

    J-Pierre15

    PS : si vous allez sur mon blog, vous verrez que pour 150 m2 habitable je suis sur 120 € de chauffage par an (auxquels se déduiront les apports métaboliques, électroménager et une par solaire.) à voir …..

    Posté par J-Pierre15 | 3 mars, 2012, 9 h 44 min
  49. Bonsoir,

    Nous sommes actuellement en relation avec un premier constructeur pour la réalisation d’une maison BBC de 110m² avec un étage.

    Le moyen de chauffage qu’il nous conseil est une PAC avec un système de chauffage par le sol au rdc et à l’étage.

    Est il vraiment nécessaire d’avoir un planché chauffant à l’étage puisque la chaleur monte?

    Je me pose cette question car, à ses dires, c’est un des seuls moyens de chauffer l’étage avec celui de poser de radiateur alimenté par le circuit d’eau de la PAC. De plus, sur tous les forums que j’ai pu consulter et les différents sites parlant de la construction BBC, aucun ne parle du moyen de chauffage préconisé pour l’étage d’une maison BBC hors mis celui de la salle de bain.

    Merci pour vos conseils,
    cordialement,

    Mickael

    Posté par Mickael | 27 mars, 2012, 1 h 01 min
  50. Bonjour Mickaël,
    Dans une maison BBC, toutes les pièces doivent être chauffées, tout en respectant le Cep max.
    Par contre, le plancher chauffant à l’étage bien qu’eligible BBC peut poser un problème de surchauffe. Pour ma part, dans ces cas là, je préconise des radiateurs basse température avec robinet thermostatique certifés, c’est beaucoup plus facile à gérer.
    Sinon, il reste un appoint électrique rayonnant à condition que ça passe dans le Cep.

    J-Pierre15

    Posté par Robutti | 27 mars, 2012, 9 h 20 min

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